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L'hôtel du Prince [PV Hermann Heisberg]

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L'hôtel du Prince [PV Hermann Heisberg]  Empty L'hôtel du Prince [PV Hermann Heisberg]

Message par L'Innommable Jeu 17 Aoû - 19:01

"Oh ! Douce nuit !
Puisses-tu nous éclairer de ta lanterne.
Oh ! Grands cieux !
Puisses-tu nous guider à travers tes milliards de regards.
Oh ! Obscurité !
Puisses-tu nous dévoiler la vérité dans la noirceur.
Oh ! Vent de l’aurore !
Puisses-tu nous montrer le chemin.
Oh ! Ténèbres obscurs !
Aide-nous ! Car, la lumière nous a abandonné à tout jamais …"


Thème du rp:

Rien ne vaut qu’une bonne tasse de café et un bon petit poème pour satisfaire sa matinée.
Oh ! Suis-je ignorant ! Permettez-moi de me présenter, je me prénomme Auguste Travell, riche entrepreneur de plusieurs centaines d’hôtels à travers le monde. Peau pâle, yeux marrons, crâne légèrement dégarnis, longue barbe, lunette ronde, regard sérieux, air de vieillard et né dans les années 40 ; c’est bel et bien moi, comme vous le voyez. Je ne suis qu’un vieillard posé sur son fauteuil devant sa cheminée dans un hôtel, aux fins des Alpes, perdu dans un petit pays que l’on nomme la Suisse.

Auguste Travell:

La journée était longue, très longue …
Je venais d’arriver dans la région du Valais, au nord des Alpes Suisse, à bord de ma bonne vieille Twingo. Pourquoi une Twingo et non une de ces voitures de luxes, au vu de mon patrimoine ? Disons que je préfère les choses simples et solides, contrairement à un luxe faible et facilement dégradable. Ah oui ! Aussi, je n’aime pas les chauffeurs, j’ai toujours préféré conduire moi-même mon propre véhicule. Bien que je ne sois qu’un vieux gringalet en apparence, j’ai toujours la forme et la pêche d’un homme d’une cinquantaine d’année.

Mais, vous vous demandez sans doute, pourquoi diable, suis-je parti en direction de la région du Valais, au nord des Alpes Suisse ?

Je voulais me ressourcer dans la montagne, j’en avais marre des affaires et du monde de la finance. La plage n’est en aucun cas un lieu pour se ressourcer, le masse, l’alcool en abondance, le luxe omniprésent ne me permettrait point de me ressourcer en paix. Non, il me fallait un lieu calme et paisible. Quelques jours auparavant, alors que j’étais dans mes bureaux à Francfort, je remarquais que je possédais une possession, un hôtel dans les Alpes Suisse. D’après les informations sur mon ordinateur, il y avait très peu de monde, si ce n’est quelques touristes alpinistes. Très vite, tel un enfant qui part avec le Père Noël dans un conte de fée, je décidais de prendre mes clics et mes clacs en direction de ce fameux hôtel, cet hôtel qui se prénommait « Le Chalet du Bouc du Bois ». Toutefois, afin de rester discret et de n’être point importuner, je pris des affaires modestes et je me fis passer pour un simple retraité.

Cela faisait 9 heures que je roulais à travers la route en direction de la Suisse. Finalement, j’arrivais après des heures de routes dans les Alpes Suisse, le paysage sortait tout droit d’une belle peinture ou d’un paysage féérique d’un conte pour enfant. Tient voilà l’hôtel ! Il est très étrange ! Je décidais rapidement de me garer vers le parking le plus proche. Etrange, il n’y a pas le moindre individu et pourtant, nous sommes au début de la matinée.

Ouvrant la portière de ma voiture et descendant du siège conducteur, je décidais de me précipiter rapidement vers les portes de l’hôtel qui ressemblait à un grand chalet en bois. On pouvait nettement remarquer sur les murs en bois divers gravures, mais également de petites statues représentant des animaux vers l’entrée. Gravitant les marches, j’ouvris les portes, avant de demander d’un ton légèrement grave :

« Euh ! Bonjour, je suis venu pour … »

Deuxième thème:

Malheureusement, je ne pus terminer ma phrase, quand je remarquais qu’il n’y avait pas le moindre individu vers l’entrée. Il n’y avait seulement qu’une grande salle d’accueil avec quelques fauteuils et tables déposés un peu ici et peu par là. Même, la table de réception était vide.

Bonté divine, les gérants de cet hôtel sont-ils des incapables ou préparent-ils une surprise ?
Quoi qu’il en soit, je décidais rapidement de commander un café vers une de ces vieille machines. Bizarre, la machine à café marche encore, au vu de l’état de l’appareil, j’avais quelque doute, mais finalement un Goblet en plastique sortit pour me donner quelques centilitres de la précieuse boisson.

Rapidement, je décidais de m’asseoir sur l’un de mes fauteuils avec ma bonne vieille boisson chaude. Tient ! Un journal ! C’est étrange ? Le papier froissé était déposé sur la table basse qui se situait près du fauteuil, auquel j’avais décidé de poser mon arrière train.

Mmm …

Voyons voir ce journal, il est daté de … 2015 ! Bizarre, ils ne font pas le ménage dans cet hôtel. Mise à part, l’actualité de cette année-là, j’observe également un petit poème à l’arrière de celui-ci. Pour éviter de me sentir seul, je décidais de la lire à haute voix :

«  Oh ! Douce nuit !
Puisses-tu nous éclairer de ta lanterne.
Oh ! Grands cieux !
Puisses-tu nous guider à travers tes milliards de regards.
Oh ! Obscurité !
Puisses-tu nous dévoiler la vérité dans la noirceur.
Oh ! Vent de l’aurore !
Puisses-tu nous montrer le chemin.
Oh ! Ténèbres obscurs !
Aide-nous ! Car, la lumière nous a abandonné à tout jamais.

Aide-nous ! Obscurité !
Car le vide nous attend.
Aide-nous ! Petite lampe !
Ta lumière sera d’une grande aide.
Aide-nous pauvre voyageur !
Car, nous sommes coincés.
Part, avant qu’il ne soit trop tard. »


Tout ceci montrait était de très mauvaise augure, je voulus quitter grimper au deuxième étage, mais je commençais à observer des formes et des ombres se manifester en direction des portes …
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Message par Hermann Heisberg Lun 21 Aoû - 16:39



La troupe et moi-même montons dans un jet privé pour une destination gardée secrète. On ne voulait pas que des journalistes viennent nous déranger dans ces quelques jours de repos. En effet, on prend quelques vacances, en Suisse plus précisément. J’ai recherché un chalet accueillant et douillet, j’ai donc trouvé un hôtel deux étoiles dans des coins reculés. Le trajet n’était pas très long, en avion en tout cas, à peine quelques heures. De plus, on avait des boissons, des collations et Fernando, le guitariste de la troupe nous jouait des petits airs improvisés de temps en temps. J’avais même eu le droit d’entrer dans la cabine du pilote, c’était très impressionnant tous ces boutons partout. Une fois arrivés à l’aéroport de Bâle, on avait un prévu un vieux van Volkswagen vert pâle pour rejoindre le chalet.

On monte tous à l’intérieur et Bérénice conduit pour nous emmener là-bas, je me mets à la place passager et c’est bon on y va. Tout le reste du groupe est derrière et rigole à fond alors qu’on est sur des petits routes de campagne. Je sens l’odeur du cannabis, allez, je peux bien leur accorder ça, c’est les vacances après tout.

"Eh Herman t’en veux?" me demande Fernando.

"Non c’est bon, je reste sur mes bonnes vieilles clopes perso."

J’en allume une, ouvre un peu la fenêtre et regarde dehors. Les paysages sont magnifiques, si incroyables et imposants. Je pose ma cigarette sur un petit cendrier installé à l’avant du van et j’ouvre la boîte à gant pour prendre mon bloc notes. Bérénice jette un coup d’œil vers moi et soupire.

"Tu vas pas écrire quand même?"

"Bah quoi? Je suis inspiré, et puis j’aime ça."

Bérénice lance un regard au rétro intérieur et clame bien fort.

"Les gars, ya Hermann qui veut encore écrire!"

Tout le monde s’arrête et commence à crier de partout, c’est un brouhaha pas possible. J’entends des "ça va pas toi!" des "merde Hermann c’est les vacances!" ou des "détend toi putain".

"Bon bon ça va, j’écrirai pas pendant les vacances vous avez gagné, mais par pitié calmez vous!"

Tout le monde rigole à l’arrière et moi je range mon carnet en grommelant. Je regarde Bérénice.

"T’es contente?"

Elle ne répond pas et me tire la langue.

"Tiens donne moi une cigarette au lieu de faire ton vilain garçon." dit-elle finalement.

Je prends celle que j’avais déposé tout à l’heure et lui donne.

"Tiens je la finirai pas de toute façon."

"Roooh soit pas grognon."

"Gna gna gna gna."

Elle sourit et se concentre sur la route pour conduire. Je décide alors de me mettre sur le côté en appuyant un peu mon dos sur la portière. Je sors de nouveau mon bloc notes et tout le monde commence à s’agiter.

"Ça va, ça va je vais dessiner. J’ai pas le droit ça non plus?"

La tension amusante redescend et je commence à griffonner quelques lignes.

"Tu fais quoi?" me demande Bérénice.

"Le paysage, il est superbe." répondis-je.

Ce n’est pas totalement vrai ni totalement faux. En vérité j’ai décidé d’achever ma série de portrait de la troupe avec celui de Bérénice à cet instant précis, elle est naturelle et c’est tout ce qu’il me fallait. En plus avec un paysage comme celui-là en fond c’est parfait. Je fais donc une petite esquisse que je terminerai au chalet. D’ailleurs on est arrivés, super, on va pouvoir se dégourdir les jambes.

On sort du van et on marche un peu pour faire une pause. Ce chalet est rustique, mais c’est ce qu’on cherchait, j’espère qu’on sera bien là-dedans, parce que j’en ai pas vraiment l’impression au premier regard.

"Tout le monde a sa valise?" demandais-je.

Pas de réponse à part la troupe qui reste debout devant moi en tenant chacun leur sac avec un grand sourire. Certains discutent du chalet et j’avance en première ligne pour ouvrir la porte. Un grand hall d’entrée vide nous accueille.

"C’est… spécial." pensais-je.

Un vieil homme attend sur un fauteuil et nous le saluons tous.

"Bonjour.", "Bonjour monsieur.", "Bien le bonjour.", "Bonjour.", "Bonjour monsieur.", "Bonjour." et je rappelle à l’ordre Fernando qui ne regardait absolument pas l’homme. "Oh pardon, bonjour monsieur je ne vous avais pas vu."

On s’approche tous de la réception et je constate qu’il y a une petite sonnette sur le comptoir. J’appuie dessus et un petit dring se fait entendre. J’appuie encore deux fois pour être sûr et attend là avec tout le monde et Bérénice qui me regarde avec un sourire en coin.

"Super ton hôtel de luxe, ahah!"

Bérénice:
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Message par L'Innommable Jeu 24 Aoû - 19:23

Thème:

« Douce nuit qui éclaire ma lanterne,
Prête une plume pour écrire un mot,
Ma chandelle est morte
Et je n’ai plus de feu !
Ouvre-moi la porte
Pour l’amour de Dieu … »


En lisant le journal, je pouvais nettement observer des dizaines de poèmes écrits, ces poèmes étaient dérangeant et me donnait des sueurs froides. Les auteurs de ces écritures étaient sans doute dérangés mentalement ou tout simplement plongé dans une profonde dépression. En même temps, la dépression et les poèmes, c'est comme l'alcool et les supporters de foot, c'est une longue histoire d'amour. Mais, certaines ressemblaient plus à des appels à l'aide qu'à de véritable poème lyrique. Tient en parlant de poème, l'un d'entre eux attira particulièrement mon intention. Celui-ci disait tout simplement :

« Je t'observe. Je discerne dans tes yeux la haine que dissimulent tes gestes précieux. Je t'écoute. Je connais la terrible noirceur qui se cache derrière tes habiles mensonges. Je t'attends à la frontière de la folie. Je savoure la souffrance de ton esprit, ton désir de résoudre cette énigme. C'est dans les plus sombres abîmes de ton âme que je me suis niché. Dans ces ténèbres, j'attends mon heure. J'attends patiemment le moment où tes yeux s'ouvriront et où tu réaliseras que c'est uniquement par ma volonté que tu respires. Car je suis le Seigneur de l'Infini, et toi, tu n'es qu'une marionnette qui danse au son de ma mélodie. »

Je crains que nous ne soyons pas seuls dans ce chalet. Tient en parlant de compagnie, la porte de l'hôtel s'ouvrit à nouveau. Au début, j'ai eu des frissons en voyant les ombres se rapprocher. Mais, ma paranoïa se calma très vite, quand les ombres finirent par dévoiler leurs véritables visages. J'étais assez enthousiasme, quand je vis que ces étrangers n'étaient qu'un groupe de jeunes hommes et de jeunes femmes. D'ailleurs, ces derniers avaient pour particularité de ressembler beaucoup à une troupe de chanteurs ou de comédiens de théâtre. Chacun d'entre eux me saluait d'un ton amical et courtois. Je ne fis au début guère attention, je me contentais tout simplement de les saluer, en disant par exemple :

« Bonjour ; Salutation ; Bonjour ; »

Le petit groupe était assez turbulent, mais je me disais que c'était la vigueur de la jeunesse qui les poussait à un tel comportement. Moi aussi ! Quand, j'étais jeune, j'aimais faire la fête, être toujours actif, j'allais souvent à des concerts de rock et de jazz pour m'amuser avec des amis. Ah ! C'était bon le temps ! Et je ne souhaite qu'une chose à tous les jeunes sur cette planète : Profiter de la vie, car elle est très précieuse et courte malheureusement.

Tient donc ! Le groupe de jeunes avait quelques difficultés. Eux aussi constatent avec amertume que la sonnette ne marche guère, n'attirant la présence de personnes d'autres. Alors que l'une des jeunes femmes commentait d'un ton comique :

"Super ton hôtel de luxe, ahah!"

C'est à ce moment-là que je décidais de me lever de la chaise, je commençais à déposer le petit journal délicatement, prenant ma canne et avançant d'un pas léger en direction des jeunes, j'annonçais d'un ton calme et légèrement grave :

« Je suis désolé, mais la réception est visiblement absente. Cela fait presque quinze minutes que je suis ici et malheureusement, personne n'a décidé de montrer son visage. J'ai beau avoir une très grande patience, mais je ne veux tout de même pas mourir de vieillesse sur ce fauteuil. Je vais aller les voir. »

Arrêtant pendant un bref instant pour continuer ma marche en direction de la porte située au fond de la salle de réception, je décidais de me retourner une dernière fois, tout en écoutant leurs propos, pour me présenter, c'est la moindre des politesses :

« Je me prénomme Auguste Travell, ravi de vous rencontrer, j'espère que cette blague de mauvais coups prendra vite fin. »

Alors que j’écoutais les propos des jeunes, je décidais d’ouvrir la porte situé au fond de la pièce. C’est alors qu’avec stupéfaction, je ne vis personne vers la grande salle à manger qui était modestement décorée. Pas le moindre enfant bruyant, pas le moindre adolescent faisant la gueule, pas le moindre parent à bout de nerf, pas la moindre personne âgée assoupit sur une table. Rien, c’était vide, il n’y avait personne.

Malgré mes appels comme :

« Il y a quelqu'un ? Où est-vous ? Si c'est une blague, elle est de très mauvais goût. Il y a quelqu'un ? Hé oh ? »

L'hôtel semblait étrangement désert, il n'y avait que ce silence lugubre qui pesait, ainsi que la poussière qui envahissait les lieux. De la poussière ! Les gérants oublient-ils de faire le ménage dans ces lieux ? Ou bien cet hôtel est bel et bien abandonné ? Et pourtant ! La machine a café marchait correctement et l'hôtel était bel et bien ouvert. Bizarre ! Ces écritures sur le journal et ces appels à l'aide me donnaient la chair de poule. Mon corps voulait immédiatement partir le plus vite possible, mais mon esprit était empreint par la curiosité qui me donnait une envie d'explorer les lieux.

Observant les lieux, regardant de gauche à droite, je décidais finalement de monter au deuxième étage. En regardant le plan de l'hôtel attaché sur un mur, il semblerait que le bâtiment possède quatre étages, la première étant la réception, la salle à manger et la cuisine. Le deuxième et le troisième étaient réservés aux personnes qui ont loué l'hôtel et le dernier était réservé aux personnels de l'hôtel à en juger les indications du plan.

Malgré mon âge, je n'eus point de problème pour monter les marches des escaliers, j'avais encore la vigueur et la forme d'un homme d'une cinquantaine d'années. Arrivant au deuxième étage, je constatais qu'il n'y avait pas la moindre lumière, les volets étaient entièrement fermés, idem pour les chambres. Seuls quelques-unes étaient encore ouvertes, mais la grande majorité était fermée.

Voyant qu'il n'y avait pas le moindre individu, j'hésitais pendant un instant de monter au dernier étage, mais je voulus tout d'abord voir les jeunes pour leur annoncer quelques nouvelles concernant cet hôtel, mais au fond de moi, je voulais surtout rassurer mon corps certes vigoureux, mais qui était sous le poids lourd de la vieillesse.

Thème 2:


Tandis, que je décidais de descendre, je pus entendre quelque chose, une voix ! Une voix ?! Une voix bien étrange qui murmurait à travers le noir, je ne pus observer ce que c’était, mais je vis quelque chose, une ombre, une forme possédait deux yeux blancs vides, je ne pus décrire la forme de cet individu ou chose, mais celle-ci me regardait d’un air bien étrange, elle voulut au début se rapprocher de moi, mais celle-ci décida rapidement de disparaître dans l’ombre.

Alors que ces yeux blanc disparaissait, une secousse commença à trembler l’ensemble de l’hôtel, les meubles, la porcelaine et les décoraient étaient secoués, j’avais très peur et je pensais pendant un bref instant que c’était le sol allait craquer. Mais, finalement cette secousse dura pendant quelques instants. C’était très étrange et très dérangeant …

Il fallait que je rejoigne les élèves, mais alors que je descende les marches de l’escalier, pour rejoindre rapidement la salle de réception. Je constatais avec effroi, en regardant par la fenêtre que le soleil commençait rapidement à se coucher en direction de l’ouest.

D’un ton très inquiet, je demandais à la bande de jeunes :

« Que se passe-t-il ?! C’est quoi cette blague de mauvaise goût ?! »

Soudain, les volets se fermèrent tous d’un coup. Le sol recommençait à secouer. Qu’est-ce qui se passe ?!

Puis, alors que la tension était palpable, plus rien, c’était le noir complet dans la salle. Par réflexe, je décidais d’allumer les ampoules de la salle de réception, les volets étaient toujours fermés. Je voulus tenter d’ouvrir la porte et même les volets, mais ces dernières étaient littéralement fermées. Rien !

Je sentais que ce n’était que le début des ennuis …
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Message par Hermann Heisberg Mer 30 Aoû - 12:39



"Je suis désolé, mais la réception est visiblement absente. Cela fait presque quinze minutes que je suis ici et malheureusement, personne n'a décidé de montrer son visage. J'ai beau avoir une très grande patience, mais je ne veux tout de même pas mourir de vieillesse sur ce fauteuil. Je vais aller les voir."

"Je me prénomme Auguste Travell, ravi de vous rencontrer, j'espère que cette blague de mauvais goût prendra vite fin."

Le vieil homme a enfin décidé de se lever. Il se dirige vers les étages supérieurs. La troupe commence à s’asseoir sur les fauteuils en laissant leurs affaires sur le sol comme si de rien n’était. Je regarde discrètement cet homme s’éloigner de nous.

"Hermann ça va ?" me demande Bérénice.

"Non, quelque chose ne va pas avec cet endroit ou cet homme, je ne suis pas encore certain de la menace, mais je le pressens. Mais ne dis rien aux autres pour l’instant, je veux être sûr que ce que je dis est vrai." répondis-je.

Bérénice est une femme de confiance, elle sait garder un secret. Les autres discutaient tranquillement de cet hôtel miteux qui n’a même pas de réception. C’est vrai qu’il s’agit du détail qui me choque le plus ici. Je veux bien accepter le fait que la troupe et moi-même sommes venus incognito mais tout de même.  Et puis cet homme, seul, assis là, depuis un quart d’heure. J’ai lu assez de roman de ce genre pour ne pas me sentir en sécurité. J’entends Auguste, si c’est bel et bien son nom, crier à travers les salles en demandant si quelqu’un l’entend.

Bérénice rejoint alors les autres pour essayer de ne plus penser à tout cela et se dire que tout va bien mais je reste au même endroit en écoutant attentivement le chemin du vieil homme. Il commence à monter les escaliers. Etant concentré sur ses sons je n’entendais pas les autres m’appeler.

"Eh Hermann, tu vas bien? Qu’est-ce que tu fais planté là? Le vieux a dit qu’il allait chercher des gens, pourquoi tu prends pas un café comme moi ?"

Je lance un regard noir à Fernando qui s’approche de la machine.

"Ne prends surtout pas de café Fernando."

"Quoi? T’as pété un plomb? Pourquoi j’aurais pas le droit de me prendre un café?"

"Tu l’as dis toi-même, le vieux est parti chercher des gens. Quelle sorte de personne âgée prendrais le risque de monter trois, quatre voire cinq étages, si on en croit la hauteur du bâtiment, alors qu’il y a une ribambelle de jeunes prêt à le faire ? Et puis regardez un peu autour de vous, rien n’est nettoyé, comme si personne n’avait été là depuis des dizaines de semaines. Et pour finir cette réception, pourquoi il n’y a personne à votre avis?"

Je ne voulais pas les inquiéter trop tôt, mais ces derniers aspects, que l’homme monte seul dans cet endroit inconnu et potentiellement dangereux ainsi que la prise de risque du café de Fernando me frappèrent l’esprit.



"Je ne veux en aucun cas que vous touchiez à quoi que ce soit de cet hôtel. C’est bien compris ?"

Tout le monde me regarde d’un air effrayé, même Fernando a renoncé à son idée de prendre un café. Bérénice qui a su resté la plus calme du groupe m’interpelle.

"Alors on fait quoi?  Et puis c’est bien toi qui a choisi cet hôtel non? Tu t’es pas assuré qu’il soit sécurisé ou je sais pas quoi?"

"C’est bien ça le problème, je m’en suis assuré, et le site m’a donné cette adresse."

Je leur montre le petit papier où j’avais écrit l’adresse pour m’en souvenir. C’est alors que Fernando me fait une remarque.

"Hermann, je peux te poser une question...?"

"Vas-y mais dépêche toi, on ne doit pas rester ici longtemps."

"Si ça c’est l’adresse, pourquoi le GPS ne montrait pas ça?"

"Quoi?"

"Bah ouais, je me souviens très bien d’où le GPS nous emmenait et l'adresse c’était pas ça du tout."

"Bon, c’est clair, on est pas du tout en sécurité, vite prenez vos affaires et sortez!"

Le sol commence à trembler alors qu’on a tous les mains sur les valises.

"Vous occupez pas de vos valises ! Ouvrez moi cette putain de porte!" criai-je.

Deux du groupe se jettent sur la porte qui refuse catégoriquement de s’ouvrir.

"Les fenêtres!"

Tout le reste tente d’ouvrir les fenêtres alors que les volets se referment violemment en nous envoyant valser.

"Je sais venez, on va se barricader! Il faut pas laisser ce vieux nous rejoindre c’est compris?!"

Tout le monde me suit en entrant dans la cuisine et on referme derrière nous la lourde porte en fer. On commence à jeter tout ce qu’on trouve sur la porte, des tables, des chaises, on fait même tomber un frigo juste devant. Heureusement la porte s’ouvre vers l’intérieur alors, impossible d’y entrer maintenant.


[HRP : si le jet d’action est raté, on est pas allé assez vite, et il y a encore la possibilité de rapidement passer dans la cuisine.]
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Message par Yumekui Kuro Baku Mer 30 Aoû - 12:39

Le membre 'Hermann Heisberg' a effectué l'action suivante : Dé du destin


'Dé d'action' :
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Message par L'Innommable Ven 1 Sep - 19:09

Thème du RP:

« Je t'observe. Je discerne dans tes yeux la haine que dissimulent tes gestes précieux. Je t'écoute. Je connais la terrible noirceur qui se cache derrière tes habiles mensonges. Je t'attends à la frontière de la folie. Je savoure la souffrance de ton esprit, ton désir de résoudre cette énigme. C'est dans les plus sombres abîmes de ton âme que je me suis niché. Dans ces ténèbres, j'attends mon heure. J'attends patiemment le moment où tes yeux s'ouvriront et où tu réaliseras que c'est uniquement par ma volonté que tu respires. Car je suis le Seigneur de l'Infini, et toi, tu n'es qu'une marionnette qui danse au son de ma mélodie. »

Après la tempête, vient le calme,
Un calme pesant,
Un calme lourd,
Un calme angoissant,
Un calme bien étrange …
Il n’y a plus rien, plus le moindre bruit.
Tout n’est que silence,
Tout n’est que mort,
Néant,
Désolation,
Il n’y a que le vide.

Vide …

Le Vieil homme descend de l’étage, il ne voit pratiquement aucune personne, il ne voit plus les jeunes, il ne voit plus le groupe qui le réconforte. L’angoisse le grimpe, l’angoisse l’attrape, la peur le dévore, la peur le consume petit à petit. La peur va commencer à le dévorer.

Le voilà !

Il résiste !
Continue de résister mon pauvre homme, car tu danses,
Tu danses,
Tu danses au son de ma mélodie !
Et les autres ne tarderont pas à te suivre.

Vois-tu vieil homme, vois-tu ?!
Il observe,
Il discerne,
Il tente de comprendre,
Il a peur,
Il tente de se rassurer.
Il hésite pendant un instant.

Puis, c’est alors qu’il entend un bruit,
Un bruit très aigu …
Au début, il est pris par l’effroi,
La peur a pris le contrôle de son corps,
La peur va petit à petit le consumer.


Ce bruit aigu, ce bruit aigu,
Il entend,
Il voit,
Il le voit !
La porte !
La porte de sortie s’ouvre doucement, lentement, mais sûrement …

La voilà !
La porte est ouverte,
Vient mon enfant,
Vient la porte est là,
Venez,
Venez avec moi,
Vous ne pouvez point vous échapper,
Il est trop tard …

Voyant la porte s’ouvrant de sortie s’ouvrir, lentement, mais sûrement. Le vieil homme décida d’ouvrir la porte. Ouvrant doucement la porte, il poussa tout simplement un dernier cri, un cri que personne ne peut imaginer, un cri qui résonna dans l’ensemble de la maison, un cri mémorable. Et puis, soudain ! Plus rien. Plus de personne âgé, plus de vieil homme, plus rien, seulement le néant …

Le seul indice n’est qu’une canne laissé sur le sol près de la porte. Cette porte qui se referme lentement, mais sûrement. Elle se referme tel un puissant verrou en acier, empêchant toutes personnes d’entrer et de sortir. Du moins, pour le moment …

C’est à nouveau !
Le silence,
Le néant,
La mort,
Le vide.

Il n’y a plus rien, plus la moindre de forme de vie, les seuls êtres vivantes ne sont d’autres que nos amis, ainsi que leurs camarades : Les microbes et les bactéries.
Oh moins, ils ne seront pas complètement seuls, ils auront au moins des compagnons durant leur long voyage, leur très long voyage.

Nos amis se trouvent désormais dans la cuisine,
Ils ont peur,
Très peur,
Essayez de vous débattre,
Essayer de vous démêler de ma toile,
Vous ne pouvez rien y faire.

Les voilà ! Seuls dans la cuisine, ils ne voient pratiquement personne, ils ne voient … Rien. Ils ne peuvent désormais que compter sur eux, nous pouvons espérer que leurs camardes, les microbes seront peut-être les aider ou pas …

Ils ne voient pas le vieil homme, il ne vient pas vers eux.

Cependant, je me suis probablement tromper.
Peut-être que nos amis ont trouvé un nouveau compagnon,
Un nouvel ami qui saura les accompagner durant leur long, leur très long voyage.

Quelque chose apparait dans les ombres,
Une forme fait son apparition,
Nos héros peuvent voir une forme,
Entendre des bruits de pas,
Une respiration.
Est-ce le vieux ?
Est-ce le fameux vieil homme.
Est-ce Herman Travell ?

Non, c’est une autre personne, un autre individu …
Il est plus petit,
Plus mince,
Plus pâle,
Plus vieux,
Il n’a pratiquement que de la chaire à la place des os.
Il essaye de ramper,
Il bouge dans les ombres.

Nos héros peuvent enfin distinguer cette forme,
Une forme grotesque,
Un autre vieil homme,
Mais beaucoup plus âgé,
Plus maigre,
Plus petit,
Il a une chevelure plus longue,
Une barbe plus longue,
Des yeux bleus d’un vide abyssal.

Vous l’entendez ?
Il parle,
Il chuchote,
Il murmure …

« Me nourrir
Me nourrir,
Très important ! »


Vieil homme bizarre :

Il commence à renifler au niveau du sol,
Il sent des odeurs,
Il dit :

« Oh ! Plusieurs personnes ici !
Moi, je plus être seul !
Moi enfin !
Avoir de la compagnie !
Moi, enfin !
Avoir des …
Amis ! »


Il renifle,
Il suit l’odeur,
Il sent,
Il sent,
Il va vers la porte,
La porte de sortie.

Puis, il déclare :

« Oh non !
Une personne a disparu !
Disparu à jamais !
Disparu pour toujours !
Lui aller dans le vide !
Oui !
Oui !
Lui à jamais coincer dans le néant !
Lui …
Mort.
Mais ! »


Il recommence,
Il sent,
Il sent,
Il dit à nouveau :

« Mais !
Autres personnes !
Autres personnes dans la cuisine !
Oui !
Oui !
Oui !
Moi allé là-bas ! »


Il continue,
Rampant,
Marchant,
Marchant en abaissant énormément le buste,
Il marche pourtant … naturellement.
Est-ce que je me trompe ?

Il avance,
Lentement,
Mais sûrement,
Il est là,
Près de la porte de la cuisine.

Il commence à l’ouvrir doucement, mais sûrement …
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