Coup de Théâtre ! -PV Hermann Heisberg et Baku-
3 participants
Creepypasta RPG :: Le monde :: Amérique
Page 1 sur 1
Coup de Théâtre ! -PV Hermann Heisberg et Baku-
Certaines personnes sont tellement riches, qu'elles sont capables de tout avec leur argent. Certains perdent la tête avec autant de monnaie et se permettent les dépenses les plus ridicules, elles deviennent hautaines et malintentionnées, corrompus. D'autres arrivent à remercier la vie pour ce présent en en usant avec sagesse et altruisme.
Ici, Kyu ignorait tout de ce côté là de Hermann Heisberg. Un grand écrivain qu'elle ne connaît que de renommé et pour son théâtre immense au sein de New-York. Était-il corrompu ou altruiste? Kyu n'en pensait pas plus face à ce gigantesque bâtiment. Que faisait-elle ici? Elle avait été envoyé pour neutraliser une petite creepypasta détectée. Elle n'était pas extrêmement dangereuse, donc une seule personne suffisait; mais elle était assez malicieuse pour devenir dangereuse. Une espèce de petit démon qui a déjà filé entre les doigts d'autres hunters professionnels par le biais de pièges et d'arnaques. Il s'est confiné dans un théâtre où l'infiltration sans être invité dans celui-ci est très délicat.
Les gardes étaient nombreux autour du bâtiment et la sécurité et les caméras ne devaient probablement pas manquer dans l'enceinte de ces murs luxueux.
Une représentation allait avoir lieu au même moment, et Kyu devait intervenir et trouver au moins la creepypasta dans le théâtre avant qu'un drame ne s'opère. Elle n'avait pas son armure avec elle afin de ne pas attirer l'attention et pouvoir s'infiltrer sans bruits, habillée dans des habits raffinés pour tenter d'être aussi camouflée que possible une fois à l'intérieur, si des yeux témoins venaient à se poser sur elle par erreur.
Elle serait fondue dans la foule de qualité, des gens capables de se payer de telles sorties.
La chasseuse s'était faite un plan du bâtiment afin de savoir par où passer, et où et quand faire diversion pour s'infiltrer. Pour l'entrée, elle avait l'assistance d'un hunter qui a fait office de diversion aux gardes sur l'un des côtés du bâtiment, diversion risquée car ils comptaient lui donner une leçon ou appeler la police; mais il détala aussitôt quand Kyu était entrée en toute discrétion rapide à l'intérieur d'une des portes qu'elle a soigneusement crocheté d'un tour de main qu'elle s'est entraînée toute la nuit d'hier à faire avant de partir à la chasse d'aujourd'hui.
Pour le moment, tout était parfait. Mais une fois à l'intérieur, du côté des coulisses, le calme retentit lentement aux oreilles de la chasseuse, et celle-ci agita ses yeux de tout côtés pour voir les potentielles cachettes pour elle-même... Et sa cible.
Elle reçu un message de son collègue qui lui souhaita bonne chance et qu'il restait aux alentours en cas où elle avait encore besoin de lui.
Elle tenait sa robe tout en avançant à pas de loups qu'elle tentait au plus haut point de ne pas faire gronder avec le son du sol s'enfonçant sous ses pas. Elle gardait la tête froide et craignait plus de tomber sur quelqu'un que sur l'ennemi. Un bruit, une sueur froide. Mais c'était une queue de démon qui dépassait. Le voici...Il faisait bien un mètre uniquement, rouge foncé et avec des yeux blancs brillants, des cornes, un long nez et un sourire blanc moqueur avec un rire étouffé.
Quand il sortit des tissus et des décorations, il croisa le regard de la chasseuse et paniqua. Ainsi commença la course poursuite de Kyu avec la bête. Il détala en urgence vers la salle qui s'occupait des éclairages et s'y enferma. Kyu tentait d'enfoncer la porte, mais même aussi forte qu'elle était, la porte en métal ne céderait pas. Elle ne pouvait pas se changer en monstre ici, elle risquait d'abîmer ses vêtements et d'être vue si quelqu'un passe par là.
Elle réfléchissait à un mensonge en cas où elle n'arriverait pas à se cacher à temps où à sortir le gredin de la pièce. Elle savait le risque qu'elle prenait en s'infiltrant dans le théâtre d'un écrivain très célèbre...
Ici, Kyu ignorait tout de ce côté là de Hermann Heisberg. Un grand écrivain qu'elle ne connaît que de renommé et pour son théâtre immense au sein de New-York. Était-il corrompu ou altruiste? Kyu n'en pensait pas plus face à ce gigantesque bâtiment. Que faisait-elle ici? Elle avait été envoyé pour neutraliser une petite creepypasta détectée. Elle n'était pas extrêmement dangereuse, donc une seule personne suffisait; mais elle était assez malicieuse pour devenir dangereuse. Une espèce de petit démon qui a déjà filé entre les doigts d'autres hunters professionnels par le biais de pièges et d'arnaques. Il s'est confiné dans un théâtre où l'infiltration sans être invité dans celui-ci est très délicat.
Les gardes étaient nombreux autour du bâtiment et la sécurité et les caméras ne devaient probablement pas manquer dans l'enceinte de ces murs luxueux.
Une représentation allait avoir lieu au même moment, et Kyu devait intervenir et trouver au moins la creepypasta dans le théâtre avant qu'un drame ne s'opère. Elle n'avait pas son armure avec elle afin de ne pas attirer l'attention et pouvoir s'infiltrer sans bruits, habillée dans des habits raffinés pour tenter d'être aussi camouflée que possible une fois à l'intérieur, si des yeux témoins venaient à se poser sur elle par erreur.
Elle serait fondue dans la foule de qualité, des gens capables de se payer de telles sorties.
La chasseuse s'était faite un plan du bâtiment afin de savoir par où passer, et où et quand faire diversion pour s'infiltrer. Pour l'entrée, elle avait l'assistance d'un hunter qui a fait office de diversion aux gardes sur l'un des côtés du bâtiment, diversion risquée car ils comptaient lui donner une leçon ou appeler la police; mais il détala aussitôt quand Kyu était entrée en toute discrétion rapide à l'intérieur d'une des portes qu'elle a soigneusement crocheté d'un tour de main qu'elle s'est entraînée toute la nuit d'hier à faire avant de partir à la chasse d'aujourd'hui.
Pour le moment, tout était parfait. Mais une fois à l'intérieur, du côté des coulisses, le calme retentit lentement aux oreilles de la chasseuse, et celle-ci agita ses yeux de tout côtés pour voir les potentielles cachettes pour elle-même... Et sa cible.
Elle reçu un message de son collègue qui lui souhaita bonne chance et qu'il restait aux alentours en cas où elle avait encore besoin de lui.
Elle tenait sa robe tout en avançant à pas de loups qu'elle tentait au plus haut point de ne pas faire gronder avec le son du sol s'enfonçant sous ses pas. Elle gardait la tête froide et craignait plus de tomber sur quelqu'un que sur l'ennemi. Un bruit, une sueur froide. Mais c'était une queue de démon qui dépassait. Le voici...Il faisait bien un mètre uniquement, rouge foncé et avec des yeux blancs brillants, des cornes, un long nez et un sourire blanc moqueur avec un rire étouffé.
Quand il sortit des tissus et des décorations, il croisa le regard de la chasseuse et paniqua. Ainsi commença la course poursuite de Kyu avec la bête. Il détala en urgence vers la salle qui s'occupait des éclairages et s'y enferma. Kyu tentait d'enfoncer la porte, mais même aussi forte qu'elle était, la porte en métal ne céderait pas. Elle ne pouvait pas se changer en monstre ici, elle risquait d'abîmer ses vêtements et d'être vue si quelqu'un passe par là.
Elle réfléchissait à un mensonge en cas où elle n'arriverait pas à se cacher à temps où à sortir le gredin de la pièce. Elle savait le risque qu'elle prenait en s'infiltrant dans le théâtre d'un écrivain très célèbre...
Kyu- Messages : 43
Date d'inscription : 27/04/2017
Évolution
Niveau globale: 7
Expérience:
(28/80)
Point de vie:
(10/10)
Re: Coup de Théâtre ! -PV Hermann Heisberg et Baku-
Deux semaines depuis la mort de Bérénice. Je n'ai pas croisé la troupe depuis 5 jours. Je ne dors plus, j'écris. Je fume, j'écris. J'écris, et rien. Mes textes s'entassent dans ma loge comme les mégots de cigarette. Mes phalanges souffrent des kilomètres de lignes. Mes dialogues sont sinistres, inutiles, à jeter. Je broie des feuilles noires. Ils s'inquiètent, j'écris. Ils parlent entre eux, j'écris. La troupe me surveille, j'écris. Ils veulent m'aider mais j'écris. Les mots sont mon seul échappatoire alors j'écris encore et encore. Le stylo trace ces courbes saillantes tel un serpent sombre et sournois.
Nous sommes un jour particulier. Aujourd'hui nous devrions tenir une pièce, "Le mort debout". Je me lève de ma chaise les cheveux devant le visage. Mon crayon en main, une feuille sanglante d'encre sur la table. Les victimes se comptent par millier. Je me dirige vers la porte en traversant ce flot infini de cadavres qui s’enchevêtrent en me bloquant le passage. Je respire, une illumination, un choc. Je ne supporte pas cette angoisse, les mots me harcèlent, ils m'espionnent, m'interrompent. J'attrape ma dernière prouesse, le meurtre encore frais sur mon bureau. J'ouvre la porte, ils sont tous là. Ils ne disent mot, ils savent. Ils tentent.
-Hermann..? Tu sais on peut..
-Sortez de mon théâtre.
-Hermann ne soit pas idiot!
-SORTEZ DE MON THEATRE!
Je les regarde enragé, déterminé. La haine, l'incompréhension, la tristesse se devinent sur mon visage et dans mon regard embrasé. Je ne veux plus les voir, ils m'obsèdent, ils m'observent, ils m'agacent, ils me menacent. Qu'ils sortent, pour que je sois enfin tranquille dans mon repos éternel. J'écrirai chaque jour, je jouerai chaque jour pour ce public inconnu, invisible et pourtant clairvoyant. Ils s'en vont enfin la tête basse et remplie de déception. Je vais enfin être seul. Ce soir je jouerai devant un public, pour ma pièce, se sera ma plus belle pièce. Le dernier acte.
Il reste trente minutes avant mon entrée en scène. Je veux m'en imprégner, une nouvelle fois. Je veux sentir ce théâtre. Je marche dans les coulisses pour me diriger vers la scène. Je lâche ma victime au sol. Elle s'est fait rayée, raturée, violentée. Un crime avec préméditation. Elle tombe avec lourdeur sur le plancher et s'y écrase avec douleur. Je relève la tête après avoir suivi le périple inévitable de sa chute. Les projecteurs m'éclairent de leur horrible lumière. Je ne la supporte pas, je m'assois sur le devant de la scène et regarde le théâtre, les places, la régie. Qu'est-ce? Qui ose encore pénétrer mon théâtre? Je leur ai pourtant interdit. Une ombre est passée devant un projecteur de la régie tout au fond de la salle. Un bruit suit, lourd comme la pluie dans la nuit éphémère. Je m’éclipse sous la scène par une trappe. Mon trésor, mes souvenirs, un mal de crâne. Des visions, des tirs, des morts. Tituber, s'effondrer, se relever, dominer. Un bouton, une nouvelle trappe. Une caisse, ma réserve. Je le saisis. Un de mes deux compagnons de combat. Le plus faible mais le plus discret contre le plus robuste mais le plus attirant. Son ergonomie, ma main, une symbiose. Quelques tours, un clic. Il ne dit mot, pas encore. Pris par la main, je range tout soigneusement tel un artiste consciencieux. Debout sur scène, un meurtrier dans chaque main, je laisse tomber le stylo dont l'encre noirâtre tâche les planches de bois vernis. L'allée principale, pas de chemins ambigus, un silencieux en main, un trou dans la tête. Je fonce vers la régie, rempli d'idée noir.
Hermann Heisberg- Messages : 16
Date d'inscription : 27/04/2017
Évolution
Niveau globale: 5
Expérience:
(12/60)
Point de vie:
(8/8)
Re: Coup de Théâtre ! -PV Hermann Heisberg et Baku-
Oups, du bruit. Kyu tendait l'oreille comme un chat, et son regard se renforça. La tension allait monter très vite. La bête ne sortirait aucunement d'ici, et Kyu chercha une stratégie pour l'en obliger. Elle ne devait aucunement se faire remarquer, mais la bête non plus. Nouveau plan : Éloigner le potentiel témoin, la bête sortira d'elle-même, si elle ne cause pas de dommages dans la pièce au passage.
Kyu chercha autour d'elle quelque chose qui pourrait l'aider, et elle prit un rouleau de câble à proximité avant de le faire rouler vers le bruit. Ce qu'elle suggèrait : Que le témoin pense que ce soit juste une chute de la part du rouleau, et qu'il n'y ait rien de plus. C'était très fin et probablement voué à l'échec, mais Kyu était sur une mission aussi simple que complexe. Après quoi elle partit se cacher derrière des décors installés là, surveillant de loin la porte où se cache le démon, et écoutant le potentiel témoin et ses déplacements.
Si il tente d'ouvrir la porte métallique, elle devra intervenir et l'arrêter, mentir, et l'empêcher de tomber nez à nez avec la Creepy. Sinon elle risquait de devoir le mettre en danger avec un tel secret à garder, la HCM n'approuverait aucunement.
Elle ne comptait pas tuer la bête, juste la neutraliser. Pas assez dangereuse et mortelle pour mettre fin à ses jours. En plus, paraît-il qu'il joue avec le Karma, chose qui pourrait intéresser les études de la HCM.
Elle coupa sa respiration au possible afin d'être au maximum de ses sens. Tout allait aller très vite, et elle restait aux aguets.
Pendant ce temps, la bête ne se fit pas prier pour commencer à détruire ce qui permettait qu'on voit ici, plongeant le théâtre dans le noir. Kyu ne bougea point de sa cachette mais pensa à elle-même "Génial...Comme si c'était pas assez compliqué. Mais en soit..."
Elle avait un avantage des ténèbres, elle pouvait déplacer le témoin comme elle le voulait sans qu'il ne tombe sur la bébête, et il ne verra rien que les ténèbres. La porte de métal fit du bruit, la bête prenait la fuite ! Kyu bondit hors de sa cachette et commença à traquer le son sans trop de précipitations : Où irait-il cette fois?
Kyu chercha autour d'elle quelque chose qui pourrait l'aider, et elle prit un rouleau de câble à proximité avant de le faire rouler vers le bruit. Ce qu'elle suggèrait : Que le témoin pense que ce soit juste une chute de la part du rouleau, et qu'il n'y ait rien de plus. C'était très fin et probablement voué à l'échec, mais Kyu était sur une mission aussi simple que complexe. Après quoi elle partit se cacher derrière des décors installés là, surveillant de loin la porte où se cache le démon, et écoutant le potentiel témoin et ses déplacements.
Si il tente d'ouvrir la porte métallique, elle devra intervenir et l'arrêter, mentir, et l'empêcher de tomber nez à nez avec la Creepy. Sinon elle risquait de devoir le mettre en danger avec un tel secret à garder, la HCM n'approuverait aucunement.
Elle ne comptait pas tuer la bête, juste la neutraliser. Pas assez dangereuse et mortelle pour mettre fin à ses jours. En plus, paraît-il qu'il joue avec le Karma, chose qui pourrait intéresser les études de la HCM.
Elle coupa sa respiration au possible afin d'être au maximum de ses sens. Tout allait aller très vite, et elle restait aux aguets.
Pendant ce temps, la bête ne se fit pas prier pour commencer à détruire ce qui permettait qu'on voit ici, plongeant le théâtre dans le noir. Kyu ne bougea point de sa cachette mais pensa à elle-même "Génial...Comme si c'était pas assez compliqué. Mais en soit..."
Elle avait un avantage des ténèbres, elle pouvait déplacer le témoin comme elle le voulait sans qu'il ne tombe sur la bébête, et il ne verra rien que les ténèbres. La porte de métal fit du bruit, la bête prenait la fuite ! Kyu bondit hors de sa cachette et commença à traquer le son sans trop de précipitations : Où irait-il cette fois?
Kyu- Messages : 43
Date d'inscription : 27/04/2017
Évolution
Niveau globale: 7
Expérience:
(28/80)
Point de vie:
(10/10)
Re: Coup de Théâtre ! -PV Hermann Heisberg et Baku-
Enchaînant les pas je continue ma route. Les lumières se coupent soudain. Un parasite est bien entré. Je m’en vais m’en occuper. Un escalier, celui qui mène à la régie. 36 marches. 23,4 centimètre chacune. En haut, tourner à gauche. Faire attention au rideau qui ne tient pas en place. Donner un coup léger dans le rouleau de câble pour le remettre en place, et l’entrée. La porte en fer. Poignée en aluminium, 1m43 du sol. Un théâtre sur mesure pour moi. Pour moi seul. 6300 places. Des sièges rouge bordeaux avec mes initiales brodées en fil d’or. Une scène de 89 planches de bois peint et vernis dont 1 est branlante. 136 câblages d’ambre pour maintenir les rideaux et les poids. Des cordages souples mais résistant, 56 pour la décoration. 6 loges d’acteur, toutes de 16 mètres carrés. Une toile rouge de 90 mètres carrés pour séparer la salle de la scène. 23m de jardin à cour. 7 mètres du fond au-devant de la scène. 25 projecteurs dont 5 de remplacement. Un couloir de 2 mètres pour les coulisses. Je le connais par cœur. Nul besoin d’éclairage. Je pourrais me repérer dans l’importe quel endroit de ce théâtre les yeux bandés.
J’ai dépassé l’escalier l’âme enflammée, je me penche sur le côté pour éviter le rideau. Un coup de pied dans le rouleau. Où est-il? Il y a 3.4 mètre entre celui-ci et la porte. Je m’y précipite en cachant au maximum mon arme et entre en furie. Je referme aussitôt derrière moi dans un bruit sec de métal. Je sais que l’entité se cache ici. Il n’y a plus aucun bruit. J’ai dû l’effrayer. Un mouvement et s’en ai fini pour lui. La régie est grande. Il y a beaucoup de place. Deux tableaux de commandes dirigés par un ingénieur son et lumière qui ne sont pas encore là. Un transformateur électrique accompagné d’un disjoncteur censé être capables de prendre le relai lors de panne. Une étincelle au pied d’un mur. Sous le disjoncteur. Sûrement un câble rongé ou coupé. J’entends des pas rapides et très légers courant un peu partout dans la salle. J’avance prudemment et l’armoire du mur me tombe dessus. C’est impossible, elle est fixée au mur sur un rail pour mon utilisation personnelle. Je me fais écraser par le meuble en bois alors que des câbles me recouvrent le visage. Je ne peux plus bouger à part mon bras armé. Je ne me débat pas ni ne respire, comme je l’ai appris à l’armée. Qu’est-ce que ce réflex anodin? Je n’ai pas le temps d’y réfléchir. Je m’exécute et attend d’avoir une cible en ligne de mire, je vise la seule sortie, la porte.
Hermann Heisberg- Messages : 16
Date d'inscription : 27/04/2017
Évolution
Niveau globale: 5
Expérience:
(12/60)
Point de vie:
(8/8)
Re: Coup de Théâtre ! -PV Hermann Heisberg et Baku-
Le plus grand des artistes
Quelle belle journée. Couvert de lumières, brillant au plus profond de la nuit. Rien n’égale sa beauté. Deux couleurs et pourtant, elles enivrent vos yeux de douces émotions. Plus délicieux que le plus beau des contes de fées. N’est-ce pas merveilleux ? Je sais ce que vous pensez, il est magnifique, il est sublime, il n’est pas seulement charmant, il est plus que cela encore. Oh, vous pensiez que je parlais du ciel ? Bien sûr que non, je parlais de moi bien entendu. Le grand et sublime Yumekui Kuro Baku. Le marchand de sable, venant déposait pour les petits comme les grands, une délicieuse friandise afin qu’il fasse de doux rêves.
Enfin, laissez-moi à présent venir à l’essentiel. Une âme en peine m’a attiré jusqu’ici. Depuis plusieurs jours, peut être semaine, cette personne broie du noir. Lorsque l’on sombre autant dans les fins fonds de nos pensées les plus sombres, il ne se passe jamais rien de bon. Pose ton regard trop longtemps vers l’abîme, et celle-ci fixera son regard sur toi. Les ténèbres attirent les ténèbres, et je suis là pour empêcher cela après tout. Je viens pour donner une once d’espoir à ces êtres qui ont été désabusé, de ce monde qui les a trahit.
Inutile de vous dire que les gardes ne furent pas un problème pour quelqu’un comme moi. Ils ne m’ont même pas aperçu. Je suis plus discret qu’un fantôme. Le serpent pâlirait devant mon travail d’espionnage. Je suis certain qu’il démissionnerait et me laisserait sa place avec plaisir. Une grande salle, beaucoup de places assises, mais aussi de quoi se tenir debout, et d’observer cette scène merveilleuse. Du bois, un doux son ressortant de sous chacun de mes pas. Je frémis d’impatience. Mais, où sont passés les artistes ?
« Bien le bonjour ? Il y a quelqu’un ? »
La discrétion ? Pourquoi faire ? A quoi sert de se faire beau si personne n’est là pour vous admirez ? Enfin, je ne vais pas attendre plus longtemps que ces scélérats ne se décident d’agir. Grimpons sur la scène et donnons à ce publique, le plus beau spectacle qu’il n’aura jamais vu jusqu’à présent ! Trois petites marches, un petit bond, et hop, nous voilà, comme un poisson dans l’eau.
« Merci d’être venu ce soir, je vais vous présentez mon plus beau spectacle ! Il s’intitule, le rêve et la demoiselle. Dans le rôle du rêve, moi-même ! Et dans le rôle de la demoiselle, je vous pris de m’acclamer bien fort aussi ! Bien, commençons ! »
Le vantard commença alors son spectacle, saluant le publique imaginaire qu’il s’était créé dans son esprit. Il joua donc tout d’abord la jeune fille, blessée, attristée par le sort que lui réserve cet horrible monde dans lequel elle vit. Elle explique à son journal intime, à voix haute pour les assistants au spectacle, qu’elle ne trouvera jamais le prince charmant. Puis à force de traîner tard pour s’endormir, un jour, elle tomba de fatigue et se retrouva plongé dans ses rêves sans s’en rendre compte. Elle fit alors la rencontre de ce prince charmant, un magnifique jeune homme, aux cheveux d’or, à la peau brillante comme le diamant et des yeux bleus plus profonds que l’océan.
La scène continua pendant longtemps, répétant le même schéma, avec plusieurs discours bien différent. Des dialogues entre la jeune demoiselle et son prince charmant. Puis vint le jour où…
« Qui vient me déranger pendant ma représentation ? Montrez-vous je vous pris ! »
Re: Coup de Théâtre ! -PV Hermann Heisberg et Baku-
Kyu ne s'attendait pas à ça, mais la personne se déplaçait comme si il faisait jour ! Elle n'en cru pas ses yeux : A qui avait-elle affaire? Ça allait ruiner ses plans ! Elle s'en mordit la lèvre inférieure avec les yeux bougeant rapidement autour d'elle pour chercher une nouvelle solution dans la précipitation. Elle n'allait tout de même pas devoir neutraliser le civil inconnu? Enfin, si c'en était un. Elle commençait à douter de ce qui arrivait.
A priori il s'est fait neutralisé par la bête, elle, elle n'a rien fait, mais son pouvoir a réagi. Il est effectivement cocace : Celui-ci crée des accidents autour de lui par le simple biais de sa présence. Le civil était en danger mais il était armé. Elle ne voulait pas prendre le risque de vouloir l'aider et de se faire tirer dessus dans le reflexe de la situation.
Mais elle n'allait tout de même pas laisser le pauvre homme dans cette impasse ! Elle finit par prendre des risques insensés afin de le dégager en étant derrière lui et en dégagant l'armoire d'un coup sec avant de prendre la fuite vers la scène.
Et telle ne fut pas sa surprise. Mais jusqu'où allait aller cette mascarade? Kyu cligna profondèment des yeux. Il était dans le noir, mais il faisait tout de même le mariole tout seul. Elle avait déjà un démon sur le dos, mais alors là...C'était le pompom.
Elle reprit son sérieux en voyant la petite bête qui tournait autour du gentleman d'un mètre cinquante, alors qu'un projecteur commençait à lentement se détacher là-haut. Kyu, toujours sous sa forme bestiale malgré elle, afin de ne pas laisser à la bête une occasion de lui échapper, n'eut pas le réflexe de regarder vers le haut alors que le projecteur tombait alors droit comme un piquet sur Baku.
Le petit démon tournait toujours autour de son "ami" comme il semblait identifier le petit gentleman, mais il allait causer plus de problèmes qu'il ne le laissait penser.
Les ténèbres, même si Kyu n'en était pas gênée, elle avait la sensation qu'ils n'étaient là que pour l'observer sous tout les angles et la mépriser d'un regard fourvoyant. Ce démon allait tout détruire sans le vouloir, et si le théâtre a trop de dégâts, celà va devenir au delà du suspect : paranormal...
Kyu s'en mordait la lèvre inférieur, avant d'enfin remarquer le spot chuter et foncer vers Baku afin d'essayer d'empêcher un drame.
Un grognement sortit de sa bouche incapable de formuler une phrase humaine de ses cordes vocales trop grossières, mais ce grognement voulait tout simplement prévenir un danger.
(Je lance un dé quand même pour le swag des dégâts, respectez mwa pas. Premier dé de défense pour Baku, deuxième pour Kyu, le dé d'attaque c'est la chut du spot.)
A priori il s'est fait neutralisé par la bête, elle, elle n'a rien fait, mais son pouvoir a réagi. Il est effectivement cocace : Celui-ci crée des accidents autour de lui par le simple biais de sa présence. Le civil était en danger mais il était armé. Elle ne voulait pas prendre le risque de vouloir l'aider et de se faire tirer dessus dans le reflexe de la situation.
Mais elle n'allait tout de même pas laisser le pauvre homme dans cette impasse ! Elle finit par prendre des risques insensés afin de le dégager en étant derrière lui et en dégagant l'armoire d'un coup sec avant de prendre la fuite vers la scène.
Et telle ne fut pas sa surprise. Mais jusqu'où allait aller cette mascarade? Kyu cligna profondèment des yeux. Il était dans le noir, mais il faisait tout de même le mariole tout seul. Elle avait déjà un démon sur le dos, mais alors là...C'était le pompom.
Elle reprit son sérieux en voyant la petite bête qui tournait autour du gentleman d'un mètre cinquante, alors qu'un projecteur commençait à lentement se détacher là-haut. Kyu, toujours sous sa forme bestiale malgré elle, afin de ne pas laisser à la bête une occasion de lui échapper, n'eut pas le réflexe de regarder vers le haut alors que le projecteur tombait alors droit comme un piquet sur Baku.
Le petit démon tournait toujours autour de son "ami" comme il semblait identifier le petit gentleman, mais il allait causer plus de problèmes qu'il ne le laissait penser.
Les ténèbres, même si Kyu n'en était pas gênée, elle avait la sensation qu'ils n'étaient là que pour l'observer sous tout les angles et la mépriser d'un regard fourvoyant. Ce démon allait tout détruire sans le vouloir, et si le théâtre a trop de dégâts, celà va devenir au delà du suspect : paranormal...
Kyu s'en mordait la lèvre inférieur, avant d'enfin remarquer le spot chuter et foncer vers Baku afin d'essayer d'empêcher un drame.
Un grognement sortit de sa bouche incapable de formuler une phrase humaine de ses cordes vocales trop grossières, mais ce grognement voulait tout simplement prévenir un danger.
(Je lance un dé quand même pour le swag des dégâts, respectez mwa pas. Premier dé de défense pour Baku, deuxième pour Kyu, le dé d'attaque c'est la chut du spot.)
Kyu- Messages : 43
Date d'inscription : 27/04/2017
Évolution
Niveau globale: 7
Expérience:
(28/80)
Point de vie:
(10/10)
Re: Coup de Théâtre ! -PV Hermann Heisberg et Baku-
Le membre 'Kyu' a effectué l'action suivante : Dé du destin
#1 'Dé d'action' :
--------------------------------
#2 'Dé de défense' :
#1 'Dé d'action' :
--------------------------------
#2 'Dé de défense' :
Re: Coup de Théâtre ! -PV Hermann Heisberg et Baku-
L’armoire vole dans la pièce. Je suis libéré par je ne sais quelle magie. Je fonce aux vitres de la régie pour voir mon théâtre. Quel désastre est-il en train d’arriver? J’observe la scène et vois cet homme. Qu’ose-t-il faire sur MA scène?! Et cette espèce de lutin à côté de lui, sont-ils amis? Je suis certain que ce lutin est la source de mes problèmes et par conséquent lui aussi. Et… Il récite une pièce? Il joue…. Sur MA scène, dans MON théâtre?! Je vais lui montrer que JE suis le meilleur acteur du monde, que JE suis le meilleur écrivain de mon temps, que ceci est MON lieu et à aucun autre! Un projecteur tombe vers lui. De plus il réduit en cendres ma construction!
Je sors le grand jeu. C’est maintenant que la véritable pièce va se jouer. Je m’installe aux commandes des ingénieurs sons et lumières. On éteint les projecteurs 4 à 8 de la scène. Lumière d’ambiance rouge sur les sièges avec 9 – 13 mode balayage. On fait débuter la musique orchestrale de guerre avec les enceintes principales. On programme le grand rideau rouge dans 1 minute 30 secondes. On met en marche les micros, les trappes, les projecteurs miroirs, la tyrolienne, les caméras-scène et la fumée. Les projecteurs rouges balayent la salle comme des sondes. Je vais chercher mes accessoires manquants et je rentre sur scène. Je contrôle TOUT dans MON théâtre.
Le mannequin sur la tyrolienne devrait arriver dans le noir quand les projecteurs rouges cesseront. Des stroboscopes l’illumineront dès qu’il arrivera au-dessus du public comme des balles de fusil le mitraillant de toute part. Je sors en vitesse et emprunte mes tunnels sous le public et arrive sous la scène. La fumée doit déjà embaumer la scène. La tyrolienne est partie. Les lumières fonctionnent. Je m’installe sous la trappe pour activer les miroirs de scène. Je vais apparaître partout et nulle part à la fois, comme si je me volatilisais d’une seconde à l’autre. Les enceintes stéréo me serviront pour projeter ma voix de jardin à cour sans soucis.
Le micro est prêt. Je le saisis et me place devant la caméra pour les projecteurs miroirs. J’apparais sur scène. Je sais où je suis grâce à l’écran de caméra présent devant moi qui me retransmet une vue de la scène. Au moment où le grand rideau rouge à cesser de s’ouvrir, la tyrolienne tombe derrière dans la fumée épaisse et j’apparais, mon visage caché par mes cheveux.
-Pensez-vous pouvoir profiter de mon théâtre?
Le véritable maître ici, n’est pas si loin.
Je vous maudis, vous, et votre lignée impure.
Vous avez causé la rage de l’écrivain.
Vous avez signé la déclaration de guerre.
Bien, j’accepte, dans son antre, vaincra le maître.
[Désole pour le temps de réponse]
Hermann Heisberg- Messages : 16
Date d'inscription : 27/04/2017
Évolution
Niveau globale: 5
Expérience:
(12/60)
Point de vie:
(8/8)
Sujets similaires
» L'hôtel du Prince [PV Hermann Heisberg]
» Le théâtre est une tribune. Le théâtre est une chaire. Le théâtre parle haut et parle fort.
» Mèngyǎn -PV Baku-
» Impardonnable... (feat Kyu et Baku)
» Le théâtre est une tribune. Le théâtre est une chaire. Le théâtre parle haut et parle fort.
» Mèngyǎn -PV Baku-
» Impardonnable... (feat Kyu et Baku)
Creepypasta RPG :: Le monde :: Amérique
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|